Les favoris en berne, Richard Green et Graeme Storm en ont profité pour prendre la tête du premier tour de l'Open de France, avec un score de -6. Côté français, Julien Guerrier a brillé.
Du soleil, peu de vent, et un très bon parcours, de l'aveu même des joueurs. Toutes les conditions étaient réunies pour que les favoris s'éclatent jeudi lors du premier tour de l'Alstom open de France. Ils n'ont pourtant pas été nombreux à tenir leur rang, et ont finalement laissé la vedette à Richard Green et Graeme Storm, trop heureux de profiter de l'occasion pour se montrer. L'Australien, 89e joueur mondial, et l'Anglais, seulement 259e, ont signé la meilleure carte du jour, en 65 (-6). «J'ai beaucoup travaillé mon drive et mon putting dernièrement, et aujourd'hui, tous les aspects de mon jeu étaient bien en place», a réagi Green, auteur de sept birdies pour un bogey. «J'ai bien joué, tout s'est bien passé. J'ai rentré quelques jolis putts et j'ai pris du plaisir, ce qui était agréable, pour changer», a lui reconnu Storm, auteur de six birdies, avec une certaine ironie.
Les favoris, donc, n'ont pas tous été à la fête, loin de là. Si l'Italien Matteo Manassero (-3), le Belge Nicolas Colsaerts (-2), le Danois Anders Hansen (-1) et dans une moindre mesure, l'Allemand Martin Kaymer (par) et l'Espagnol tenant du titre, Miguel Angel Jimenez (par), s'en sont bien sortis, certains ont été à la peine, voire à la traîne. C'est le cas notamment de l'Espagnol Alvaro Quiros (+2), des deux frères italiens Molinari, Edoardo et Francesco, qui ont signé la même carte de 75 (+4), mais aussi de l'attraction de cette 95e édition, Bubba Watson. L'Américain, n°12 mondial, après un aller agîté mais dans le par, a craqué en fin de parcours avec un bogey au 16 et un double au 18, pour un total de +3.
Les favoris, donc, n'ont pas tous été à la fête, loin de là. Si l'Italien Matteo Manassero (-3), le Belge Nicolas Colsaerts (-2), le Danois Anders Hansen (-1) et dans une moindre mesure, l'Allemand Martin Kaymer (par) et l'Espagnol tenant du titre, Miguel Angel Jimenez (par), s'en sont bien sortis, certains ont été à la peine, voire à la traîne. C'est le cas notamment de l'Espagnol Alvaro Quiros (+2), des deux frères italiens Molinari, Edoardo et Francesco, qui ont signé la même carte de 75 (+4), mais aussi de l'attraction de cette 95e édition, Bubba Watson. L'Américain, n°12 mondial, après un aller agîté mais dans le par, a craqué en fin de parcours avec un bogey au 16 et un double au 18, pour un total de +3.
Guerrier, la bonne surprise
Du côté français, la meilleure performance du jour est à mettre à l'actif de Julien Guerrier, qui a signé une carte de 68 (-3), avec quatre birdies et un bogey. Le Tricolore, qui a avoué souffrir du dos, s'est dit «très content de ce premier tour. Cela doit faire une demi-douzaine de fois que je participe à l'Alstom Open de France et c'est la première fois que je joue au-dessous du par. Pourtant je n'étais pas arrivé ici tellement confiant.» Jean-François Lucquin a lui aussi bien assuré avec une carte de 69 (-2). Un score que visait également Grégory Havret, mais le Rochelais a fini dans le par (71) à cause d'un cruel double bogey au 16.
Grosse déception en revanche pour Grégory Bourdy, le meilleur Français l'année dernière sur le Golf National, qui a reconnu n'avoir pris «aucun plaisir» à l'issue de son 73 (+2), ponctué de trois birdies, trois bogeys et un double : «C'était décevant dans tous les compartiments du jeu. J'avais pourtant bien démarré, j'étais à -2 après six trous. Il va falloir cravacher au deuxième tour pour franchir le cut.» Un cut auquel Raphaël Jacquelin (+4) et Romain Wattel (+6) ont déjà quasiment dit adieu après leur premier tour catastrophique.
Grosse déception en revanche pour Grégory Bourdy, le meilleur Français l'année dernière sur le Golf National, qui a reconnu n'avoir pris «aucun plaisir» à l'issue de son 73 (+2), ponctué de trois birdies, trois bogeys et un double : «C'était décevant dans tous les compartiments du jeu. J'avais pourtant bien démarré, j'étais à -2 après six trous. Il va falloir cravacher au deuxième tour pour franchir le cut.» Un cut auquel Raphaël Jacquelin (+4) et Romain Wattel (+6) ont déjà quasiment dit adieu après leur premier tour catastrophique.
