dimanche 27 mars 2011

Tiger Woods à 7 ans

samedi 26 mars 2011

Jacquelin en forme

Après deux premiers tours timides Raphaël Jacquelin signe une carte de 65 pour se replacer à la cinquième place de l'Open de Andalucia. Le Français se rapproche à quatre coups de la tête du tournoi occupée désormais par l'Ecossais Paul Lawrie devant Mark Foster et Kenneth Ferrie. Un Ferrie remonté de la 41ème position après avoir égalé le record de l'European tour avec un score de 60. Bonne journée également pour Jean-Baptiste Gonnet qui occupe le vingtième rang après avoir rendu une solide carte de 66. Mention bien aussi pour Alexandre Kaleka qui gagne 22 places et pour Grégory Havret qui se hisse de la 45ème à la 29ème position.

Woods retrouve le sourire

PGA: Dans le Top 10 Tiger Woods retrouve le sourire
Après un premier tour complètement raté, Tiger Woods a retrouvé ses marques sur le parcours de Bay Hill. Un parcours qu'il affectionne particulièrement et sur lequel il s'est déjà imposé à six reprises. Woods signe donc une carte de 68 et grimpe à la dixième place en compagnie notamment de Sergio Garcia et Bubba Watson. A la faveur d'une carte de 65 Martin Laird est désormais seul aux commandes de l'Arnold Palmer Invitational avec un coup d'avance sur un duo composé de Spencer Levin et K.J. Choi. A la différence de Woods, Phil Mickelson a sombré dans cette seconde journée. 4ème au départ, le gaucher se retrouve 42ème après un très mauvais 75.
 
 

vendredi 25 mars 2011

EPGA second tour

Pas de grand écart ce vendredi dans les scores des 8 Français. en Andalousie Le meilleur est Gregory Bourdy auteur d'une carte de -2 (68). Elle lui vaut de gagner près de 40 places au classement. Progressions aussi pour Jacquelin, Wattel, Gonnet et Havret tous signataires d'un score de 69 (-1) lors de ce 2eme tour. Le seul recul de la journée est pour Alexandre Kaleka dont la carte dans le par (70) n'a toutefois rien de déshonorant et permet au joueur de Marcilly d'être au rendez-vous ce week-end. A noter que c'est le 2eme cut en 5 tournois cette saison pour Kaleka. Malgré des cartes en progrès Levet (70) et Cévaër (70) seront les 2 seuls français à manquer à l'appel samedi pour le 3eme tour.

Premier Tour sur les circuits

PGA
Sextuple vainqueur à Bay Hill, Tiger Woods a débuté l'Arnold Palmer Invitational par une carte de 73 (+1), son pire résultat dans cette épreuve depuis 1999. L'ex n°1 mondial se retrouve en 31ème position à sept coups de la tête occupée seule par Spencer Levin. Un Levin en état de grâce qui prend d'entrée trois coups d'avance sur Rickie Fowler et Hunter Mahan et quatre coups sur une dizaine de joueurs parmi lesquels Phil Mickelson et l'inattendu Rocco Mediate. Départ catastrophique pour Graeme McDowell qui rentre au club house avec un douloureux 80 (+8) qui le relègue au fin fond du classement.

EPGA

Avec une carte de 65 (-5), les Anglais Robert Rock et Jamie Elson, les trois Suédois Johan Edfors, Rikard Karlberg et Oscar Floren se sont installés aux commandes de l'Open de Andalucia au soir du premier tour. Après son succès en Sicile Raphaël Jacquelin continue sur sa lancée et signe un 68 qui le place en 25ème position, en tête une fois de plus du clan français. Gonnet, Kaleka et Wattel se partagent la 36ème place tandis que Grégory Havret occupe le 60ème rang. Déjà en difficulté, au dessus du Par, Bourdy, Levet et Cévaër vont devoir cravacher pour passer le cut.

Tiger Woods dans votre Iphone

Tiger Woods dans votre iPhone
Shotzoom Software vient d'annoncer la sortie de l'application nommée "Tiger Woods: My Swing". Pour utiliser cette application, tout ce que vous avez à faire, c’est de poser votre téléphone et de vous enregistrer en train de taper une balle. L’application va alors comparer l’enregistrement avec l’un des 24 swings de Tiger Woods, qui vous donnera des trucs et techniques sur la façon dont vous pouvez améliorer votre jeu. "Tiger Woods: My Swing" est disponible dès maintenant sur l’App Store (en 13 langues dont le français) au prix de 7,99€.
 
 

lundi 21 mars 2011

Jacquelin l'emporte ce matin

EPGA: Raphaël Jacquelin, la patience récompensée
Quatre ans que Raphaël Jacquelin attendait de soulever un nouveau trophée sur le circuit européen. Quatre ans depuis le BMW Asian Open que le Français flirte avec la victoire sans jamais être en mesure de concrétiser. Stoppé au 12 hier lors du dernier tour, il lui aura fallu encore attendre un peu pour se défaire d'Anthony Wall et enfin engranger un nouveau succès. C'est la troisième fois que Raphaël Jacquelin s'impose sur l'European Tour et cette victoire au Sicilian Open lui permet désormais de pointer en 22ème position de la Race to Dubai et de faire un bond au classement mondial (84ème). Grégory Bourdy et Victor Dubuisson terminent ensemble à la 20ème place tandis que François Delamontagne, pour sa rentrée, se classe au 49ème rang. 
 
Classement des Français au 21 mars












22

JACQUELIN Raphaël



€221,935

28

GONNET Jean-Baptiste 



€159,962

29

HAVRET Grégory 



€157,193

70
DUBUISSON Victor 



€67,428

85
WATTEL Romain 



€54,151

106

BOURDY Grégory 



€43,158

138

RIU Victor 



€27,050

171

LEVET Thomas 



€15,242

182

QUESNE Julien



€10,650

213

BILLOT Jean-Nicolas



€5,400

216

HEBERT Benjamin 



€5,000

222
KALEKA Alexandre 



€4,368

225
DELAMONTAGNE François 



€3,900

242

CÉVAËR Christian



€2,550

samedi 19 mars 2011

Jacquelin en tête

Troisième à l'issue du premier tour, second à mi-parcours, Raphaël Jacquelin est désormais seul en tête du Sicilian Open à l'entame du dernier tour. Le Français, qui a encore fait preuve de beaucoup de solidité aujourd'hui en rendant une seconde carte consécutive de 69, devance d'un coup Anthony Wall et de trois coups Phillip Price et Jamie Elson. Bonne journée également pour Victor Dubuisson qui grimpe de treize rangs pour venir pointer en quatorzième position ex-aequo à cinq longueurs du leader.

vendredi 18 mars 2011

Premier tour sur les circuits

EPGA: Belle entrée en matière de Jacquelin
EPGA : Très à l'aise sur le parcours du Donnafugata Golf Resort, le Français a pris 17 greens en régulation, Raphaël Jacquelin signe une carte de 66 (-5) pour s'installer en troisième position du Sicilian Open à une longueur du duo de tête composé du Gallois Stephen Dodd et de l'Espagnol José Manuel Lara. Une exception parmi les neuf tricolores engagés ce week-end puisque seul Victor Dubuisson a joué sous le Par (-1). François Delamontagne et Grégory Bourdy restent en course pour le cut mais à +4 ou plus cela semble déjà compromis pour les autres. 

PGA : Après deux résultats moyens aux World Golf Championships, Paul Casey a décidé de modifier son agenda avant le Masters. Habituellement absent de ce Transitions Championship, l'Anglais a choisi cette année d'y venir parfaire sa préparation et cela semble lui réussir. Il signe une carte de 64 (-7) pour s'installer seul aux commandes du tournoi avec deux coups d'avance sur un quatuor parmi lequel se trouve Nick Watney, vainqueur le week-end dernier au Doral. Sergio Garcia, qui faisait sa rentrée sur le circuit américain après sept mois d'absence, pointe à la 16ème place ex-aequo en compagnie notamment de Matteo Manassero et Martin Kaymer. 
 
 

lundi 14 mars 2011

WGC Nick Watney l'emporte

WGC - Nick Watney dans la cour des grands
Très souvent placé, rarement gagnant (deux victoires sur le circuit américain), Nick Watney est considéré par les spécialistes comme l'un des meilleurs joueurs de la nouvelle génération. Très à l'aise sur le parcours du Doral, il avait déjà fini second derrière Mickelson en 2009, il remporte le WGC-Cadillac Championship avec deux coups d'avance sur Dustin Johnson et trois sur Anders Hansen et Francesco Molinari. Désormais second de la money list, Nick Watney acquiert avec cette victoire un nouveau statut qui le place maintenant parmi les prochains favoris du Masters. Belle remontée mais un peu tardive de Tiger Woods qui termine à la 10ème place, son premier Top 10 sur le Pga Tour depuis 9 mois.

dimanche 13 mars 2011

WGC Johnson en tête

Après une carte de 69 lors des deux premiers tours du WGC-Cadillac Championship, Dustin Johnson est passé à la vitesse supérieure. Il signe le meilleur score du jour (65, -7) et bondit de la neuvième à la première place du classement avec désormais deux coups d'avance sur un trio composé de Luke Donald, Matt Kuchar et Nick Watney. Martin Kaymer, second au départ de la journée, ne peut faire mieux qu'un 74 qui le relègue en 14ème position tandis que Lee Westwood, Tiger Woods et Graeme McDowell se partagent la 30ème place. Dernier grand favori à être passé au travers Phil Mickelson. Le gaucher pointe à la 42ème place à 13 coups de la tête du tournoi. 
 
 

samedi 12 mars 2011

WGC en Floride

Second tour :

Auréolé de son tout nouveau titre de n°1 mondial, Martin Kaymer est déjà en bonne position à mi-parcours du WGC-Cadillac Championship. Après avoir conclu son premier tour à -6, l'Allemand a signé une carte de 70, vierge de tout bogey, pour s'installer juste derrière Hunter Mahan aux avant-postes du tournoi. Pendant ce temps Luke Donald et Lee Westwood devaient se contenter respectivement d'une carte dans le Par et d'un triste 74 qui les condamnaient à rétrograder au delà du Top 10. Quant à Phil Mickelson et Tiger Woods, tout juste dans le Par après deux tours, les neuf coups de retard qu'ils ont désormais sur le leader pourraient bien s'avérer irrattrapables.







Premier tour :

La violente tempête qui s'est abattue sur le Doral a perturbé le premier tour du WGC-Cadillac Championship contraignant les organisateurs à suspendre le jeu peu après les premiers départs. Conséquence, ils ne sont que onze joueurs a avoir pu terminer leur parcours et le classement n'est donc que provisoire. Stoppé au 11 Hunter Mahan a quand même eu le temps de signer sept birdies pour prendre seul la tête avec un coup d'avance sur un groupe de sept joueurs parmi lesquels Martin Kaymer et Luke Donald arrêtés au 10. Dans la même partie Lee Westwood est juste derrière à -4. Dans l'autre partie vedette, stoppée au 15, Phil Mickelson est à -2 tandis que Woods et McDowell sont à -1. Les vents atteignant parfois 80 km/h ont provoqués d'important dégâts avec une vingtaine de palmiers déracinés, l'effondrement du leaderboard au 18 et la chute de deux tours de télévision.

jeudi 10 mars 2011

Interview de Tiger Woods

Shane O’Donoghue: Bienvenue à Living Golf, Tiger. C'est un plaisir de vous retrouver à Dubai. Vous devez être content de revenir. Où en êtes-vous aujourd'hui, comment se porte votre jeu ?
Tiger Woods: Je suis toujours en train de me régler, j'apprends à me perfectionner.
SD: Vous travaillez avec Sean Foley, un coach réputé. Pouvez-vous nous parler de votre collaboration ?
TW: J'apprends à travailler avec une philosophie assez différente de celle de Hank. Cela prend du temps. C'est quelqu'un de très énergique, très cultivé. C'est amusant de le cuisiner sur des sujets très différents.
SD: Qui dirige qui ?
TW: Il n'a pas besoin de me diriger. Je connais le niveau que je peux atteindre. On essaie de d'y parvenir ensemble.
SD: Travaillez-vous ensemble à temps plein, ou uniquement sur la préparation de tournois ? 
TW: C'est très variable, car il voyage beaucoup. Il coache d'autres golfeurs. On essaie de se retrouver quand c'est possible. Mais nous n'avons pas besoin de passer beaucoup de temps ensemble, car nous travaillons sur les mêmes choses, et j'ai le sentiment de progresser.
SD: Comment vivez-vous votre comeback ? Vous avez un calendrier chargé cette année...
TW: J'étais très impatient de revenir à ce niveau. Je retrouve un rythme, entre les tournois, la préparation... C'est une année qui promet d'être passionnante. 
SD: Vous vous concentrez sur les tournois majeurs. Avec 14 titres, éprouvez-vous encore de l'envie ? Cherchez-vous à égaler le record de 18 titres de Jack Nicklaus, ou aller au-delà ?
TW: Je ne cherche pas à l'égaler. Arriver à ce stade, le dépasser, cela prend du temps ! Il lui a fallu plus de 20 ans pour en arriver là. J'ai du temps. J'ai encore besoin de m'améliorer, d'être plus efficace, pour m'offrir de nouvelles opportunités.
SD: Sur quelle partie de votre jeu travaillez-vous en ce moment ?
TW: Nous travaillons sur le takeaway, la position du bras, du corps, le swing, les positions intermédiaires, les pieds, plein de choses.
SD: Votre jeu d'approche a toujours été excellent. Où en est-il aujourd'hui ?
TW: J'ai changé ma façon de jouer les approches, car je ne veux pas avoir deux swings différents. Mon jeu d'approche s'adapte à mon swing, tout comme mon putt.
SD: Le putt est aussi un secteur où vous avez été brillant. Aujourd'hui, c'est peut-être un compartiment du jeu dans lequel vous êtes moins convaincant, que vous cherchez à améliorer ?TW: J'ai pas mal progressé récemment. Je ne suis pas très inquiet au sujet de mon putt. J'ai le sentiment d'être bien réglé, d'avoir de bonnes trajectoires, contrairement à l'an dernier. J'avais des soucis de vitesse, de trajectoire, mais lors de mon dernier tournoi il y a deux semaines, ça s'est très bien passé.
SD: Peter Thompson, quintuple vainqueur de l'Open, vous considère comme le meilleur putter de tous les temps à 6 mètres. C'est un coup que vous savourez dans les moments décisifs, quand la pression est maximale. Et vous vous en sortez toujours ! Est-ce que vous pouvez toujours compter sur ce coup dans les moments cruciaux ?
TW: Je n'ai pas toujours eu de la réussite au putt, mais ce qui compte, c'est de toujours prendre du plaisir à jouer quelle que soit la position, surtout sur les deux derniers trous où le putt est crucial. C'est par plaisir qu'on joue, qu'on se bat, qu'on s'entraîne autant, pour se retrouver dans ces situations. J'ai réussi quelques beaux retours dans ma carrière.
SD: C'est évident. Parlons de ces joueurs qui ont démarré à l'ère Tiger Woods, ceux pour qui vous avez été une inspiration, et qui font aujourd'hui partie de l'élite... Rory McIlroy, Ryo Ishikawa, Rickie Fowler, le Coréen Noh Seung Yul. Que pensez-vous de cette jeune génération de joueurs ?
TW: Je dirais que cette génération frappe plus loin que moi, et que les générations précédentes. Des joueurs comme Jim Furyk ou Justin Leonard, qui sont moins puissants, ont affiné leur jeu. Les jeunes jouent plus long. Certains d'entre eux ont du contrôle, mais la plupart se contentent de frapper. Le jeu a changé. Il y a moins de maitrise de la balle qu'avant. On façonne moins ses coups, on travaille plus sur les changements de trajectoire. Ryo frappe la balle assez haut, mais il alterne des coups différents. Certains joueurs varient leurs coups, d'autres pas. Il sera intéressant de voir comment leur jeu va maturer.
SD: Vous avez affronté la plupart d'entre eux ?
TW: Le seul que je n'ai pas affronté est Kaymer, mais on devrait se retrouver dans deux jours.
SD: Quel est votre sentiment sur le classement mondial actuel ? Kaymer est actuellement n°2, et pourrait devenir n°1. Lee est pour l'instant en tête du classement. Ils ont un peu repris votre leadership. Au regard de votre esprit de compétition, je suis persuadé que c'est temporaire, mais que vous inspire ce classement et le fait d'avoir perdu la première place ?
TW: Je l'ai perdue par manque de victoires, c'est aussi simple que cela. Il faut de la constance dans la victoire, et c'est ce que Lee a su montrer. Devant lui, il y avait Vijay, et Duvall. Voilà comment Lee a atteint le sommet. On devient numéro un en finissant régulièrement dans les premiers, mais il faut aussi des victoires, ce qui m'a manqué. 
SD: Avez-vous pour objectif de redevenir numéro un cette année ?

TW: Mon objectif est surtout de remporter des Majeurs. Le fait de remporter des tournois Majeurs est le meilleur moyen de retrouver cette place.
SD: Le Masters approche. Vous avez effectué un come-back impressionnant l'an passé. Comment avez-vous réussi à élever votre niveau à ce point ?
TW: Je ne sais toujours pas comment j'ai fait. Le fait de revenir sur un parcours que je connais bien a sans doute joué. Je sais comment le jouer, où ma balle doit retomber, je connais tous les drapeaux.
SD: Comment vous avez réussi à resserrer votre jeu pendant cette semaine, alors que vous manquiez de tournois ?
TW: C'était très difficile, car je n'étais pas vraiment préparé physiquement ou mentalement. Mais c'est un parcours que je connais, qui m'a déjà réussi. De tous les parcours que nous pratiquons, St Andrews et Augusta sont ceux qu'il faut savoir jouer. On ne peut pas espérer faire de bons scores sans connaître parfaitement le parcours. C'était agréable de faire un come-back à Augusta.
SD: Pensez-vous que le Masters d'Augusta va devoir s'adapter aux jeunes joueurs qui frappent plus loin ?
TW: C'est déjà le cas. Les putts sont plus longs, ils ont ajouté un deuxième cut, les greens sont plus lents, le fairway a été rallongé, et le gazon est taillé moins ras qu'avant. Tout ceci contribue à ralentir la balle, et oblige les joueurs à frapper plus loin. Si l'on regarde les scores, c'est manifeste. Ils sont moins bas, et parfois, le dimanche, les 9 derniers trous sont réaménagés pour nous permettre de faire quelques eagles ou quelques birdies supplémentaires. Mais les trois premiers jours, ou trois jours et demi, sont vraiment difficiles.
SD: Le Masters est un tournoi particulier, que vous avez déjà remporté quatre fois. Votre dernière victoire remonte à 2005... Etes-vous motivé pour une cinquième victoire ?
TW: Toujours ! C'est un tournoi formidable, qui m'a procuré des joies immenses. Arriver au 18ème trou en sachant que l'on va remporter le tournoi est plus agréable que de devoir tout jouer sur un coup. Mais cette sensation au 18ème trou reste unique.
SD: En 1996, lorsque vous étiez encore amateur, Arnold Palmer et Jack Nicklaus ont estimé que vous égaleriez leurs palmarès cumulés, soit 10 Masters. Etes-vous déçu aujourd'hui de ne pas avoir remporté plus de titres au regard de cette prévision, il y a 15 ans ?
TW: Cela voudrait dire 10 trophées en 15 ans, ce qui serait remarquable ! J'ai eu l'occasion d'y participer à de nombreuses reprises. C'est le seul moyen d'espérer accrocher ce trophée. Jack a participé à ce tournoi plus que n'importe quel autre joueur, en finissant souvent deuxième. S'il a remporté autant de fois le Masters, c'est parce qu'il l'a pratiqué plus que quiconque.
SD: Cela doit vous réjouir d'être encore en lice pour le Masters... Depuis 2005, vous êtes passé plusieurs fois tout près de la victoire. Avez-vous des regrets ?
TW: Bien sûr. L'année du décès de mon père, j'ai fait le forcing sur les 9 trous du retour, car je savais que ce serait la dernière fois qu'il me verrait jouer. J'ai fait trop d'erreurs, et ça m'a coûté le championnat. Je m'en souviendrai toujours. Si j'ai un regret, c'est bien celui-là.
SD: C'était en 2006, l'année de la victoire de Mickelson. Si l'on s'intéresse beaucoup aux jeunes joueurs aujourd'hui, cette rivalité entre "anciens" continue à attirer les foules dans les tournois. Cette rivalité vous fait plaisir ?
TW: Je crois qu'elle nous fait plaisir à tous les deux. Cela fait très longtemps qu'on s'affronte. Curieusement, j'ai joué plus souvent en face-à-face avec Ernie Els qu'avec Phil. Ernie et moi avons joué autour du monde, souvent en face-à-face. La carrière de Phil s'est concentrée sur les Etats-Unis, où nous nous sommes affrontés à plusieurs reprises, mais globalement, j'ai plus souvent joué Ernie.
SD: Parlons brièvement de votre come-back, en fin d'année dernière, avec votre très belle performance en simple lors de la Ryder Cup, et votre coude-à-coude avec Graeme McDowell lors du Chevron World Challenge. Ça a dû vous remotiver de voir que vous étiez capable de revenir au meilleur niveau.
TW: C'était formidable. Ça m'a fait du bien de mettre en pratique certaines choses travaillées avec Sean, et de voir que ça portait ses fruits en tournoi. J'ai beaucoup travaillé à l'entraînement, et de voir les résultats se confirmer en tournoi m'a fait du bien, car je n'avais pas réussi à transformer pendant l'année. J'avais du mal, je ne jouais pas bien... J'ai changé quelques petites choses, affiné mon jeu, et un déclic s'est produit pendant la Ryder Cup. Dans la foulée, j'ai commencé à mieux jouer, même si je suis encore loin de mes ambitions, mais nous sommes sur la bonne voie.
SD: Quel est votre sentiment sur le Chevron World Challenge, où Graeme McDowell a sorti des putts impressionnants ?
TW: Je ne crois pas que ça se soit joué sur les putts. Au 17ème trou, il s'est retrouvé dans les buissons, bien parti pour un double bogey. Il fait bogey, et je rate mon birdie. Ça s'est joué là. On a fini sur deux birdies au 18ème, et il a fait birdie pendant le playoff. Ça s'est joué sur le 17ème. Ça l'a remis en jeu pour le dernier trou.
SD: Comment avez-vous vécu cette fin de tournoi ? Vous étiez si près du titre, tout le monde voulait vous voir revenir...
TW: Ce fut une grosse déception. J'avais 4 coups d'avance, et j'ai laissé filer. Toute ma saison s'est jouée sur un coup. Tout le travail effectué pendant l'année s'est résumé à un coup. J'ai eu pas mal de moments comme ça pendant ma carrière, en travaillant avec Hank, avec Butch. On frappe une balle, et on se dit "Ça y est, je sais comment faire évoluer mon jeu à partir de ce coup, car je l'ai réussi au moment où il fallait". Il va falloir tourner la page, jouer et reconstruire mon jeu, comme je l'ai fait auparavant. 
SD: Vous avez une vie très active en ce moment ?
TW: Très active, mais très agréable.
SD: Vos enfants, qui ont 4 et 2 ans (un garçon et une fille), doivent réclamer beaucoup d'attention. Comment conciliez-vous votre vie de famille et votre préparation pour les tournois ?
TW: Les enfants sont ma priorité ! Je fais ce qu'ils ont envie de faire. Quand je ne les ai pas, je peux consacrer plus de temps à l'entraînement, mais quand je suis avec eux, rien d'autre ne compte.
SD: Qu'est-ce qui les passionne ? Ils s'intéressent au golf ?
TW: Charlie aime jouer un petit peu. Sam est différente. Elle est plus créative, plus artistique... Ce sont deux enfants très différents.
SD: Vous aimez passer du temps avec eux...
TW: Bien sûr ! Il n'y a rien de mieux dans la vie. Vraiment.
SD: Vous avez déclaré qu'être père était plus important que de remporter des tournois majeurs.
TW: Tout à fait. Etre là pour ses enfants a plus de valeur que tout. Etre avec eux, les aider à grandir, partager des expériences. Rien ne s'en rapproche.
SD: Ils savent ce que fait leur père ? Ils sont conscients d'être les enfants d'un champion hors normes ?
TW: Papa joue au golf, c'est à peu près tout ce qu'ils savent.
SD: Quelle a été votre préparation pour la saison à venir ? Vous avez un calendrier bien établi ?
TW: Je m'adapte. Je ne suis pas habitué à ce genre de calendrier, mais je sais me préparer pour les grands rendez-vous. Cela devrait m'aider.
SD: On connaît votre force psychologique et mentale, votre esprit de compétition, votre énergie sur les parcours. Comment envisagez-vous l'avenir après tout ce qui s'est passé ?
TW: Je suis passé à autre chose. Je recherche avant tout l'équilibre dans ma vie, et je me sens très bien.
SD: Vous vous sentez mieux qu'il y a 12 mois, lorsque vous avez repris le golf ?
TW: Beaucoup mieux. Ma vie est plus équilibrée aujourd'hui qu'à l'époque.
SD: Quelle importance revêtent les titres majeurs dans la vie de golfeur de Tiger Woods ?
TW: Pour un golfeur, c'est plus important que tout. C'est pour cela que l'on joue. On aspire tous à gagner des championnats majeurs. C'est à son palmarès qu'on juge un golfeur. Vous pouvez gagner des tournois à travers le monde, remporter 100 compétitions, mais ce qui reste, ce sont vos prestations dans les tournois majeurs.
SD: Il vous tarde sûrement de renouer avec les victoires. Peut-être gagnerez-vous à Dubai, un tournoi que vous avez déjà remporté. Vous sentez-vous prêt ?
TW: Absolument !
SD: A Torrey Pines, on a pu voir que vous faisiez beaucoup d'exercice. Avez-vous le sentiment d'avoir progressé depuis, et d'être aujourd'hui dans la peau d'un vainqueur ?
TW: Nous avons identifié quelques points de progrès. Nous avons eu quelques belles séances d'entraînement cette semaine.
SD: Nous vous souhaitons bonne chance, ce fut un plaisir de vous accueillir.
TW: De rien, au plaisir.

Second WGC de la saison

Pour ce deuxième WGC de la saison, le Top 50 mondial s'est donné rendez-vous à Miami sur le parcours du Blue Monster. Mieux même, puisque sur les 69 joueurs au départ, les 65 premiers du classement mondial seront présents. Comme à Dubaï le mois dernier les organisateurs ont décidé de se baser sur ce classement pour les départs des deux premiers tours. Tiger Woods et Phil Mickelson seront donc dans la même partie accompagnés de Graeme McDowell, et le Top 3, Martin Kaymer, Lee Westwood et Luke Donald, jouera ensemble. Du grand spectacle en perspective.

mercredi 9 mars 2011

Tiger s'entraine chez lui

Après avoir été battu dès le premier tour de l'Accenture Match Play Championship par Thomas Bjorg, Tiger Woods s'est retiré chez lui avec tout son staff pour préparer le Cadillac Championship. A sa disposition quatre greens, six bunkers avec plusieurs textures de sable et de différentes profondeurs, un analyseur de swing et un studio vidéo pour le putting. Conseillé par Sean Foley, Woods confie sur son blog que son nouveau swing se mettait doucement en place et qu'il "comprenait comme jamais auparavant" son geste.

3 trous redoutables

On connaissait déjà la difficulté du Champion Course où vient de se jouer le Honda Classic remporté par Rory Sabbatini. Hé bien cette année encore il a été à la hauteur de sa réputation. Rien que dans le fameux passage 15, 16, 17, ce ne sont pas moins de 150 balles qui ont terminé leur course dans l'eau durant les quatre tours (60 au 15, 25 au 16 et 65 au 17). Surnommé "The Bear Trap" (la trappe de l'ours en référence à Jack Niklaus qui a remodelé le parcours), Lee Trevino avait déclaré à propos de cet enchaînement que ces trois trous étaient encore plus difficiles que le fameux Amen Corner d'Augusta.

Des nouvelles de Lorenzo-Vera par lui-même

Des nouvelles comme promis avant la reprise des tournois. Reprise qui risque fort d'être retardée pour moi.
Après le traitement subit il y a un mois en Suède, je croyais être tranquille pour un bout de temps avec mon poignet. Et bien non! c'est reparti, j'ai donc rendez-vous le 8 mars à Leeds (Angleterre) chez un spécialiste des pathologies "golfiques" pour décider si je passe sur le billard ou non.
L'arrêt pourrait-être de 3 à 6 mois. Dans ce cas, je demanderai une exemption médicale à la commission du Tour, normalement je devrai l'obtenir.
Pour le moment, je navigue donc un peu à vue, mais l'entraînement continue tous les jours.
Je tape mes seaux de balles du bras gauche seulement quand j'ai mal, chipping et putting des deux mains et les jours où tout va bien, comme hier, 18 trous qui redonnent le moral tout en sachant que le blocage et la douleur peuvent revenir à tout moment.
J'en profite pour remettre un petit coup au physique. Renforcement du bas du corps, plus de cardio etc...
Bon, je croise les doigts (de la main gauche, à droite ça fait mal...) pour trouver enfin la solution et pouvoir rejouer l'esprit tranquille sans la peur que la douleur ne revienne à chaque coup tapé.
Je vous tiens au courant aussitôt que j'ai des news.
Bon golf à tous et muxus.

mardi 1 mars 2011

Les records en golf

Mais de quoi parlent-ils, vous interrogez-vous sûrement? Des records of course!  Alors taper un swing à 4.732m d'altitude, atteindre un green à 831m de distance, tester les 12 parcours d'un même club ou rêver de voir Tiger Woods battre le record de Nicklaus... Voici les records du golf !

Sur les sommets d'Amérique du Sud
Le "Tuctu Golf Club" à Morococha au Péro... Cela sonne comme un album d'Hergé; il s'agit en fait du plus haut parcours du monde à 4.732m d'altitude !
Le parcours étant quasiment à l'abandon, vous pouvez vous rabattre sur le "La Paz Golf Club" en Colombie, à 3.600 m.

Sauver le par 7
Un par 7... et ce n'est pas forcément exagéré ! Car pour parvenir sur le green du trou n°7 du Golf Club de Satsuki au Japon, il faut parcourir 831m !
Même L'Américain Michael Hoke Austin, auteur du drive le plus long de l'histoire (471m) à Las Vegas en 1974, devrait s'y prendre à plusieurs reprises. 
 
Le miracle d'Omaha
Le "Miracle Hills Golf Club" d'Omaha porte bien son nom. Le 7 octobre 1965, l'Américain Robert Mitera réussit un trou en 1 sur le 10.
Un exploit assez commun, sauf que le trou en question s'étend sur 408m ! Une opportune rafale de vent porta le swing du frêle Mitera pour le trou en 1 le plus long de l'histoire. 

Démesure chinoise
Les récents JO l'ont prouvé, les Chinois aiment la démesure. Le club de Mission Hill à une heure de Hong-Kong, est le plus grand resort du monde:  12 parcours de 18 trous étendus sur près de 1.500 hectares !
Un club house de 65.000 m2, des pro-shops "taille supermarché" et tout de même 2.000 voiturettes à disposition, histoire de ne pas trop galérer…

Etat de grâce
64-62-63-65. Personne sur le PGA Tour n'avait rendu une carte aussi basse que Tommy Armour III  en 2003 lors du Valero Texas Open.
Ironie de l'histoire, le grand-père de Tommy, vainqueur de 3 majeurs, avait signé le premier "Archaeopteryx" (+15 ou plus sur un trou) du PGA Tour avec 23 coups sur un par 5 ! Une semaine plus tôt, il remportait pourtant l'US Open 1927... 
 
 L'histoire en marche
Pour finir, comment ne pas évoquer Tiger Woods? Il détient les plus bas scores des 4 majeurs (Masters 2007  -18, US Open 2000  -12, British Open -19, US PGA 2000 et 2006  -18), 46 victoires sur le PGA Tour avant l'âge de 30 ans, 7 victoires consécutives sur le PGA Tour en 2006-2007, seulement devancé par Byron Nelson (11).

Et deux records sont dans sa ligne de mire: les 18 grands chelems de Jack Nicklaus (14 pour Woods) et les 82 victoires de Sam Snead sur le circuit (71). L'histoire est en marche. Espérons qu'elle ne se soit pas arrêtée dans une collision avec un arbre.