jeudi 30 septembre 2010

mercredi 29 septembre 2010

Ryder Cup interview

Ryder Cup c'est Vendredi, interview du capitaine Corey Pavin

Sam Torrance: Vous avez déclaré que vous aimez particulièrement la Ryder Cup et qu’elle  est plus importante que les Majeurs. Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’en être capitaine ?
Corey Pavin: C’est un grand honneur pour moi. Bien sûr il y a les responsabilités qui vont avec. Je veux me consacrer pleinement à cette mission, je veux donner aux joueurs de l’équipe toutes les chances de bien jouer, de gagner, de s’amuser et si nous ne gagnons pas, je veux qu’ils gardent un bon souvenir. Je veux qu’ils se battent et qu’ils comprennent l’enjeu essentiel de la Ryder Cup. L’histoire, la tradition de cette compétition, et tout ce que cela implique. Je crois qu’à l’issue de la Ryder Cup, les joueurs américains sauront vraiment ce que cela veut dire.

Vous dites que les responsabilités, les discours, la cérémonie d’ouverture et de clôture, tout cela est un peu intimidant. Avez-vous avancé là-dessus ? Vous sentez-vous confiant ?
Je ne savais pas que j’allais devoir faire des discours ! Est-ce une obligation ? Cela fait deux trois nuits que je me réveille et que j’y pense et que j’essaie de noter quelques idées. Je pense qu’un discours d’ouverture doit être bien écrit mais ce n’est pas non plus une œuvre littéraire. Je veux évidemment que ce soit un bon discours bien construit qui s’adresse à tous, pas seulement aux joueurs de l’équipe américaine mais également à l’équipe européenne et au public. Ce sera certainement le discours le plus important de ma vie. 

Je sais combien cela peut être intimidant parfois. Vous avez participé à trois Ryder Cup regardant le capitaine se lever et vous disant "Mon Dieu, je serais incapable de faire ça !"
Je me souviens à Oakhill, lorsque Lannie s’est levé lors de la cérémonie de clôture, c’était un moment très difficile. Et tout ce que cela signifiait pour moi, en tant que joueur, de le voir incapable de parler parce qu’il était submergé par l’émotion.

Ces dernières années, les Européens ont enregistré de biens meilleurs résultats que les Américains dans la Ryder Cup. Le moral est nettement meilleur au sein de l’équipe européenne. Partagez-vous cette impression ou pensez-vous que les Européens jouent mieux tout simplement ?
Je ne partage ce point de vue. Lorsque j’étais au K club, j’étais l’assistant de Tom et on passait de bons moments tous ensemble dans la salle de l’équipe. Nous avons été éliminés car nous n’avons pas été très brillants et parce que l’Europe a merveilleusement bien joué, tout simplement. Je crois que le plus important c’est la qualité de jeu... 

uel est votre meneur de jeu ? Qui est selon vous le pilier de cette équipe ? Les douze joueurs, je dirais. Dans cette équipe c’est un pour tous, tous pour un.
La presse européenne a avancé que les jeux étaient faits; les Européens dominent les Américains, vous sentez-vous en position de perdants à la veille de cette compétition ?
Je sais que cela va être difficile de jouer en Europe. La dernière fois que nous avons gagné c’était en 1993, cela fait un bon bout de temps. Mais cela va être difficile d’aller à Celtic Manor, le Circuit européen organise un événement là-bas chaque année et cela constitue un avantage pour l’équipe européenne. Évidemment le public sera constitué à 80/85% d’Européens. C’est dur de venir ici, mais nous avons une équipe très solide qui veut vraiment gagner. J’espère qu’elle réussira à ramener la coupe de l’autre côté de l’Atlantique d’où nous l’avons prise. 

Vous avez quatre vice-capitaines, qui avez-vous choisi ?
Comme vous l’avez dit, Tom Lehman, qui a été capitaine avant, il connaît donc bien le système. C’est un grand ami, en fait lui et Melissa sont le parrain et la marraine de notre fille. Jeff Sluman est également vice-capitaine, il a été précédemment vice-capitaine de Jack Nicklaus dans la Coupe du Président à trois reprises, il connaît donc ce rôle et ce qu’il implique. Davis Love, un ami personnel, est aussi mon assistant. Il a participé à six Ryder Cup, à de nombreuses Coupes du Président et sera un jour capitaine de la Ryder Cup. Je pense qu’il apportera une contribution importante et aura des choses intéressantes à proposer. Je pense que c’est un choix judicieux. Enfin Paul Goytis, qui, je crois, n’est pas bien connu en Europe. C’est quelqu’un de profondément original. Je suis sûr qu’il proposera des idées auxquelles personne n’aura pensé. Je voulais réunir des gens qui me complètent et qui s’entendent bien avec l’équipe. Je crois qu’ils rempliront très bien leur mission. Ils savent ce qu’il faut faire et quand il faut le faire, ils n’ont pas besoin que je le leur dise.
 
Lorsque vous choisirez les quatre joueurs qui composeront l’équipe, rechercherez-vous uniquement ceux qui jouent le mieux ?
Oui. C’est important évidemment de prendre quelqu’un qui est en forme, mais c’est également important d’essayer d’avoir des joueurs qui se complètent, qui font déjà partie de l’équipe avec les quatre autres. Ce n’est pas forcément un joueur auquel on aurait pensé, et puis, il y a ce sentiment au fond de soi qui nous dit avec qui on doit être. C’est différent lorsqu’on vient jouer en Europe et c’est différent lorsque les Européens viennent jouer aux États-Unis. L’ambiance est différente. Je dois donc me débrouiller pour prendre en compte ces trois éléments et proposer quatre joueurs qui selon moi seront les meilleurs.

Hal a été fortement critiqué pour avoir mis Tiger Woods et Phil Mickelson ensemble. Je ne crois pas que c’était une erreur, l’erreur vient de leur jeu, pensez-vous que c’était une erreur de mettre ces deux joueurs ensemble ?
La tâche est difficile. Chaque capitaine a un style qui lui est propre et sa conviction de ce qu’il pense être le meilleur choix. Je pense que Hal se disait que la meilleure option était de les mettre ensemble. Ce choix comportait un certain risque mais vous savez, ils forment un duo vraiment exceptionnel. Il voulait le faire et il se disait que c’était le meilleur choix. Le capitaine fait toujours l’objet de beaucoup de critiques et je suis certain que j’en aurai ma part lorsque tout sera fini, et certainement avant. Mais en qualité de capitaine vous devez faire ce qui vous semble le mieux. Ce qui, selon vous, donnera à votre équipe le plus de chances de gagner. Et c’est ce qu’il a fait. Malheureusement il n’a pas réussi et ils n’ont pas aussi bien joué qu’il l’espérait.

Le classement des Français après la Vivendi Cup 2010

 24

HAVRET Grégory 


€811,041

40

JACQUELIN Raphaël


€559,924

53

BOURDY Grégory 


€444,709

118
GUERRIER Julien


€172,305

126
GONNET Jean-Baptiste 


€146,135

132

CÉVAËR Christian


€138,564

136

LEVET Thomas 


€135,504

146
HEBERT Benjamin 


€116,834

149

DELAMONTAGNE François 


€107,969

170
QUESNE Julien


€73,003

173

LUCQUIN Jean-François


€68,354

183
RUSSO Charles-Edouard 


€57,540

190

LORENZO-VERA Michael


€51,061

205

REMESY Jean-François 


€37,033

232

KALEKA Alexandre


€24,315

240
DUBUISSON Victor 


€21,800

248

SNOBECK Anthony 


€18,465

299
CALMELS François 


€7,598

302
RIU Victor 


€7,360

308
MARTY Fabien 


€6,284

Réactions de Delamontagne et Guerrier après la Vivendi Cup

Delamontagne troisième :


Réactions Delamontagne 3eme de la Vivendi Cup 2010
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Guerrier Douxième :


Guerrier réactions après sa 12eme place à la Vivendi Cup 201
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